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Loisirs et environnement

Loisirs et environnement

ULM à Saint Hilaire du rosier

suite à la création d'une plateforme ULM sur un terrain agricole de Saint Hilaire du Rosier, une association s'est créee pour essayer d'empêcher cette installation; c'est l'association "Lasourde oreille" , Président Laurent Vivenza ; tel 07 60 36 58 31 adhesion: 1 euro

  • 10 Chemin de Combe Chosse
    38840 Saint-Hilaire du Rosier
  • Il y aura une réunion le 3 juin à 18h sous le préau de la salle des fêtes du village pour informer les habitants de St Hilaire et communes voisines.
  • Historique des événements : par M. Vivenza:
  • L'association se compose aujourd'hui de 107 adhérents dont 71 de St Hilaire du Rosier.

    En mars 2018, un arrêté préfectoral a donné droit à la création d'une plateforme ULM PERMANENTE dans la plus grande discrétion. Seule le Maire de l'ancien mandat, Mr Feugier (qui avait donné un avis favorable sans avertir aucun élu) était au courant avec Mr Escoffier ancien 1er adjoint. Les riverains ne sont pas avertis. Cette plateforme ULM se situe sur une parcelle agricole au Perrier tout proche du château au village.

    En juin-juillet 2018, il est organisé un barbecue fête sur ce terrain. Un seul élu présent, Mr Escoffier. Quelques riverains. Le porteur du projet, un instructeur formateur ULM et paramoteur (essentiellement paramoteurs d'ailleurs) qui habite à St Paul les Romans tout près de l'aérodrome. Nous découvrons alors qu'il y a pas de monde, des ULM et des paramoteurs, un petit hélicoptère ... Cela nous met la puce à l'oreille ...

    En août 2018, nous apprenons qu'il y a un permis de construire sur la parcelle agricole pour abriter un grand hangar pour ULM. Nous le dénonçons auprès du Maire et de Mr Escoffier. Il est bien illégal et ces deux derniers sont bel et bien au courant. Le Maire nous assure qu'il se positionnera dores et déjà contre le projet et annule le PC. Mais il nous apprend, que, du fait de l'arrêté préfectoral pendant 2 ans, on ne peut pas interdire aux personnes de venir voler à partir de la plateforme. Les vols de paramoteurs (engins avec une voile et une hélice dans le dos, beaucoup de nuisances sonores, équivalentes à des tronçonneuses ou tondeuses) se font de plus en plus fréquemment, la semaine, le week-end, etc ....le dimanche matin à 7h ou le soir à 21h .... Ils tournent à basse altitude au dessus du Perrier et du village ...

    Nous le dénonçons une fois encore au Maire, beaucoup de personnes interpellent l'exploitant principal qui dit qu'il va faire attention .... aucune réglementation respectée pendant plus de deux ans ..

    En décembre 2019, nous voyons naître des plots blancs sur la piste (une piste de 400m de long sur 20 m de large + aire pour paramoteurs). C'est toujours en place, vous pouvez aller voir. Un manchon de 6m de haut.

    Interpellés, les riverains interrogent le Maire, Mr Feugier. Ce dernier de ne pas s'inquiéter, tout va s'arrêter.

    En février 2020, lors d'une rencontre avec le Maire, celui ci nous dit que c'est trop tard !!!!! Le conseil municipal du 21 janvier 2020 a donné un avis favorable et l'arrêté préfectoral va être certainement renouvelé !!! Fous furieux, nous montons un collectif de riverains. Nous nous apercevons que nous nous sommes faits trahir par le Maire. Lors du conseil municipal du 21/01/20, L'exploitant principal, Mr Plaisier, instructeur formateur a pu prendre la parole plus de 10 minutes pour faire la publicité de son projet et a dit qu'il n'y avait pas de nuisances. Seul l'agriculteur propriétaire de la parcelle était aussi invité. Bien sûr, nous riverains n'avons pas été avertis par le Maire !!!!

    Nous découvrons beaucoup de choses et un lot de mensonges. C'est un très gros projet de plateforme permanente d'ULM et surtout de paramoteurs, avec école de paramoteurs, manifestations importantes, modélisme ... Nous savons que l'exploitant ne respecte aucunement les riverains et vole à très basse altitude.

    Nous interpellons la Députée Mme Jacquier Laforge pour dénoncer les actes et méthodes du Maire et Mr Escoffier. Un courrier est fait au Préfet. Nous montons un collectif qui intervient pendant les élections pour informer et dénoncer.

    L'agriculteur est agressif depuis plus de deux ans alors que nous étions ses amis ... beaucoup d'argent en jeu ... et donc bien un gros projet. D"ailleurs le 13 avril 2021 un journaliste s'est fait encore agressé par cet agriculteur.

    Le 17 avril 2020, l'arrêté préfectoral est abrogé après que la municipalité a voté défavorablement le 12 mars 2020 suite à nos interventions.

    Cependant, le 21 avril, L'agriculteur et Mr Plaisier ont déclaré en Mairie une plateforme occasionnelle. Les vols de paramoteurs et activités ont repris dès le jour du déconfinement, le 11 mai. Plus de 40 journées d'activités entre le 11 mai et septembre ....dont deux très importantes en août avec des rodéos à basse altitude sur le Perrier pendant plus de 3h ! Des plaintes ont été déposées mais toujours sans réponses !

    On a appris qu'en octobre 2020, Mr Plaisier a fait un recours au tribunal administratif où il attaque le Préfet pour récupérer une plateforme permanente. leur avocat est un avocat de Paris qui est dans la fédération nationale des paramoteurs et qui défend toutes ces affaires en France. De nombreuses communes ont déjà vécu cela.

    Nous sommes passés en association, l'ALSO car si par malheur, Mr Plaisier gagne nous ne pouvons agir qu'en tant qu'association.

    Actuellement les vols de paramoteurs se font ailleurs car ils ne veulent pas faire de "bruit" ... mais ils viennent de monter une association, les Ailes de St Hil' Air. Sur leur face book, si vous y allez, vous verrez que de très nombreux instructeurs paramoteurs de toute la France ... Le Président est Mr Favre Noël, un habitant de St Hilaire qui vole depuis plus de 20 ans sans embêter personne mais là il s'est associé à Mr Plaisier car il peut aussi donner des cours si une plateforme permanente. C'est étrangement aussi de la famille à Mr Feugier.

    Mr Belle aujourd'hui Maire, s'est positionné défavorablement, mais semble frileux pour intervenir frontalement (il en aurait les moyens pourtant).

    Le 8 juillet 2020, Mr le Maire, nous avait dit que l'avocat de la commune rencontrerait le nôtre. Nous attendons toujours (ce n'est qu'un exemple). Vous verrez très peu de communication municipale sur ce sujet malgré notre insistance. Alors que toute la commune est et sera fortement impactée + communes environnantes. Nous rencontrons une personne de l'Intercommunalité ce vendredi (rdv demandé il y a plus de 5 mois alors que notre Maire en est le vice Président).

    Bref, le dossier est lourd et long. Beaucoup de tenacité, d'agressivité et de mensonges dans ce dossier qui ressemble beaucoup à ce qui s'est passé pour le Mont Vanille.

Center parc belle victoire

C'est fini mais l'association s'occupe toujours du territoire PCSCP

Lettre d'information du mois de septembre 2020

Dix ans de luttes, et après ?

L’annonce de l’abandon du projet de CP dans les Chambaran le 9 juillet dernier par le fondateur historique du groupe P&V, Gérard Brémond, a eu un écho médiatique important au plan national et bien sûr régional où dans l’ensemble, les réactions exprimées par les élus locaux, à commencer par le maire de Roybon, allaient de la déception affichée à la déclaration fanfaronne et revancharde. Si nous pouvons comprendre la première, nous sommes en revanche pleins de doute et de perplexité face à la seconde, qui refuse de voir dans cette décision autre chose qu’un « désastre » économique, niant l’évidence du désastre écologique auquel cet ensemble immobilier et de loisir aurait conduit (cf infra).

Nous regrettons également que de nombreux médias se soient contentés d’une présentation pour le moins sommaire, la plupart du temps caricaturale, du combat qui a été mené, illustré le plus souvent par une photo sans légende représentant « une » ZAD et surtout l’absence de mise en perspective de ce recul au regard des enjeux environnementaux auxquels l’ensemble de la planète se trouve confrontée.

PCSCP a reçu par ailleurs de nombreux messages de sympathie, d’encouragements et de remerciements auxquels, nous avons été sensibles. Ces témoignages, nous les partageons naturellement avec toutes celles et ceux d’entre vous qui, des années durant, nous ont soutenus dans nos actions et les nombreux recours instruits auprès des tribunaux, sans oublier les avocats i qui ont su, à nos côtés, transcrire nos argumentaires et porter la contradiction à la partie adverse.

Alors, Pour les Chambaran Sans Center Parcs, c’est fini ?

Il serait tentant en effet de mettre la clé sous la porte et de retourner à d’autres occupations. Mais à bien y regarder, les choses ne sont pas si simples.

Sous réserve que P&V officialise sa décision d’abandon auprès de la Cour Administrative d’Appel de Lyon, il reste que le terrain de 200 ha appartient ii toujours à ce groupe, qui peut en disposer à sa guise et, au passage, le revendre avec une confortable plus-value (à la charge du contribuable, puisqu’acheté à 30 centimes d’Euro/ m² à la commune de Roybon). Une partie de la viabilisation a été réalisée, également sur fonds publics, ce qui pourrait faciliter un ou plusieurs nouveaux projets, de même nature ou pas, mais verdis pour l’occasion afin d’être rendus compatibles avec une réglementation environnementale encore trop souvent contournée ou en retrait par rapport aux enjeux climatiques.

Dans une interview à France Bleu Isère le 9 juillet, le vice-président de la région AuRA, maire de Saint-Etienne de Saint-Geoirs et président de Bièvre-Isère-Communauté, Yannick Neuder, déclarait : « nous allons pouvoir dès à présent travailler sur des projets nouveaux de tourisme vert, avec nos produits locaux et les circuits courts ». D’accord pour les produits locaux et les circuits courts, mais qu’entend-il exactement par tourisme vert ? Comment le définit-il, avec ou sans infrastructures, carboné ou pas, pour quels services rendus à la population, avec quels moyens et surtout quels impacts ?

Ce qui ne nous rassure pas, c’est que les élus n’ont manifestement pas l’intention de tirer la leçon de leur échec, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Pour Jean-Pierre Barbier, président du conseil départemental de l’Isère, « ce projet (…) alliait (...) le développement économique et touristique et la protection de l’environnement, car il ne touchait (sic) que 0,5 % de la forêt des Chambaran » ! (France Bleue Isère, 9 juillet 2020)

Ni l’un ni l’autre ne semblent préoccupés du fait que le territoire sur lequel ils vivent et agissent est, cette année encore, directement visé par un arrêté préfectoral sécheresse plaçant les nappes souterraines et les eaux superficielles de l’est lyonnais, de la Galaure, des Quatre vallées, de la Drôme des Collines et de Bièvre-Liers-Valloire, selon le cas, en vigilance ou en alerte renforcée iii, avec un impact direct sur l’agriculture, l’arboriculture, et la pisciculture dont vit la région.

Ni l’un ni l’autre n’ont compris que ce qu’ils nomment « développement économique », même repeint en vert, est tout simplement devenu incompatible avec les objectifs de réduction des gaz à effet de serre sur la planète, qui induisent, entre autres, une protection massive et urgente des zones humides, iv des eaux de surface et des masses d’eau souterraines. Au plan local, cet enjeu majeur passe par une protection impérative des aires d’alimentation de l’aquifère de la molasse miocène qui recouvrent la quasi-totalité du plateau des Chambaran et en font le « château d’eau » de la région.

Introduire un tourisme, même « vert », sans avoir défini au préalable les contours de ce tourisme, c’est mettre la charrue avant les bœufs. C’est aussi poursuivre sans nuance et sans débat cette politique d’aménagement du territoire du « temps d’avant » qui consiste à imposer aux populations locales des modèles prêts à l’emploi dont elles seront de toutes façons exclues.

Dans ce contexte inchangé, il nous semble donc logique de poursuivre notre travail d’investigations et d’enquêtes afin d’infléchir une politique d’aménagement du territoire avec laquelle nous ne sommes décidément toujours pas d’accord. Gageons que la vente du terrain de Roybon ne nous apportera pas les réponses attendues par rapport aux prérequis évoqués ci-dessus.

C’est la raison pour laquelle nous sommes d’ores-et-déjà engagés, aux côtés de FNE AuRA (ex FRAPNA région) dans une nouvelle action juridique visant le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) « Bas-Dauphiné Plaine de Valence ». Ce programme, piloté par une Commission Locale de l’Eau (CLE) est porté par le conseil départemental de la Drôme. Il constitue le cadre réglementaire de référence dans lequel les acteurs locaux (communes, communautés de communes, agglomérations, syndicats des eaux) sont chargés de préserver et de répartir la ressource en eau potable entre les particuliers, l’industrie et l’agriculture. Il présente toutefois l’inconvénient d’être incomplet dans la prise en compte de certaines aires d’alimentation, notamment autour de Roybon, et insuffisamment contraignant pour les collectivités chargées de sa mise en œuvre.

Nous reviendrons plus en détails sur ce point lors de notre prochaine AG (première semaine de novembre) à Montrigaud, qui permettra à nos adhérent.e.s de s’exprimer et de se prononcer sur les orientations qui restent à prendre.

Le bureau de PCSC

Vu par FNE Isère
Un contentieux de 11 ans avec de multiples rebondissements
Depuis les premières batailles juridiques, suivies de l’action en référé contre les autorisations administratives,
permettant la destruction des espèces protégées et des zones humides de la forêt des Chambarans, les jugements
favorables sur le fond au Tribunal Administratif de Grenoble puis à la Cour Administrative d’Appel de Lyon, la douche
froide du Conseil d’Etat, les changements de définition des zones humides pour finir par le rejet de question prioritaire
de constitutionnalité de Pierre et Vacances et abandon de la partie…
Cette guerre d’usure laisse exsangue la trésorerie des associations de protection de la nature…
La reconnaissance de l’importance majeure des zones humides
Ce conflit médiatisé a permis de mettre en avant le rôle majeur des zones humides dans un contexte de
réchauffement climatique galopant. Leur rôle d’éponge lors des fortes précipitations permet de réduire l’intensité des
crues, et la restitution progressive de l’eau stockée et épurée lors des épisodes de sécheresse évite les assecs des
cours d’eau.
Le rôle majeur des associations et des citoyens
Ce combat a mis en évidence le rôle majeur des citoyens et des associations dans la protection de l’environnement.
La solidarité associative entre PSCSP et la FRAPNA, devenue FNE AuRA, et le soutien sans faille des donateurs
ont fait la différence : le pot de terre a gagné contre le pot de fer !
Vers un tourisme durable
Cet abandon de Pierre et Vacances marque un tournant pour l’activité touristique. Gageons qu’elle se tournera vers
un accueil à taille humaine et des activités centrées sur la nature et la production locale permettant le maintien d’une
population active et des services plutôt que la destruction de ressources naturelles irremplaçables pour des emplois
à temps partiel ne permettant pas une vie décente !
D'autres projets d'un autre temps nous attendent déjà ailleurs pour servir le ski artificiel, le tourisme de masse
complètement déconnecté du territoire...

Non à Center Parcs : une balade naturaliste le 1er octobre

Contre le projet de Center Parcs de Roybon

balade naturaliste de découverte du site de Chambaran

Organisée par le collectif Confrontations avec l'appui de la FRAPNA Rhône

Contester le projet de Center Parcs de Roybon c'est refuser :

  • la destruction d'une zone humide vitale, sa faune et sa flore,
  • la mise en danger de l'approvisionnement en eau des populations de la Drôme avec des risques de pollution avérés,
  • l'appropriation d'un bien commun, la forêt, par des marchands de loisirs hors sol,
  • le siphonnage des fonds publics par un spécialiste de la question, le groupe « Pierre et Vacances »
  • l'union sacrée de la Préfecture et des pouvoirs politiques locaux : la Région (4,7 millions de financement votés pour le projet), les Conseils départementaux de la Drôme et de l'Isère… au service des bétonneurs.


>Roybon, une lutte locale inscrite dans la durée

Depuis 2009, les locaux et des collectifs extérieurs s'opposent au projet.

De nombreuses manifestations, des actions, des procédures juridiques se sont succédées. En 2014, une ZAD est créée sur le site. Elle a bloqué l'intervention des promoteurs et de leurs machines.

En juillet 2015, suite à l'action de la fédération de pêche de la Drôme, au titre de la loi sur l'eau, la justice annule l'arrêté préfectoral autorisant les travaux.

Pour le moment les travaux sont donc bloqués, mais Pierre et Vacances conteste la décision.

Agir en solidarité avec les opposants et être sur le terrain

Sans attendre la décision en appel, il est important de montrer que l’opposition concrète à ce grand projet inutile ne faiblit pas, que la solidarité existe contre les Center Parcs et les autres grands travaux inutiles.

Ayons la biodiversité active, militante et solidaire

RDV samedi 1 octobre 2016, à 13 h 30 pétantes sur le parking de l'étang de Dionay (Isère)


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Apportez vos jumelles, guides naturalistes (flore, champignons, ornitho), de quoi boire et un goûter. Prévoir des chaussures de marche, un gilet fluo (chasse) et des vêtements de pluie. Durée estimée de la balade: 3 heures



Comment y arriver : À Roybon, prendre la D 20 puis D 20b, direction St Antoine de l'Abbaye. L'étang se situe à 5 km au sud de Roybon. Il est dans la forêt communale de Dionay à la bifurcation entre la D 20 b et la D 27a.

Afin de savoir combien nous serons, merci de vous signaler sur : https://framadate.org/ptsdkiEaSDnO6By3


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Plus d'informations prochainement sur : http://blog.confrontations.xyz/

voir les articles dans la rubrique "urbanisme, constructions, projets touristiques"

loisirs motorisés sur nos chemins

Le problème des loisirs motorisés.

GSE a été saisie par de nombreuses personnes au sujet de la pratique de certains loisirs motorisés sur des chemins ruraux ou forestiers ( quads, motos "vertes",4X4 etc...) qui génèrent de fortes nuisances pour les riverains et les promeneurs (bruit, pollution, dégradation des chemins balisés pour la randonnée). Le problème se pose aussi pour des circuits "privés" sans autorisations légales. Un groupe de travail s'est mis en place. N'hésitez pas à signaler à votre maire toutes les nuisances que vous constatez (avec dates, heures et lieux précis) en lui demandant de faire respecter les réglementations.

La régementation sur la circulation des engins motorisés dans les espaces naturels. article