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Agriculture durable

Agriculture durable

Noix, Nature Santé vous invite

"En Avril 2018, l'association Noix nature Santé a été créée par une groupe de riverains inquiets des pulvérisations dans les noyeraies autour de leurs habitations et espaces de vie publique: quels sont les produits utilisés ? Quels dangers représentent-ils? ...; beaucoup de questions et un constat : un manque d'informations et de communication pour les riverains qui subissent les pulvérisations, mais aussi une difficulté et même une peur de demander, de parler. Cette initiative a permis de libérer la parole.

Puis en 2019, à l'initiative de NNS, une table ronde associant des associations de défense des riverains et de défense des abeilles, avec l'ensemble des représentants de la filière nucicole (Chambre d'agriculture, CING, Senura, Coopenoix, Sicanoix), s'est tenue avec la médiation du Conseil Départemental 38 et l'encouragement de la DDT38. Six mois de travail qui se concrétisèrent par la signature de "la Charte de bon voisinage pour la nuciculture en Isère", le 10 décembre 2019, par l'ensemble des participants à la table ronde."

En 2020, le déploiement prévu de cette charte vertueuse et exemplaire, a été handicapé par deux phénomènes:

. Suite à la promulgation d'un décret de loi le 27 décembre 2019 le permettant, la FDSEA a présenté une charte allant en sens inverse de celle que nous venions de signer puisqu'elle proposait de diviser par deux les maigres règles de protection des riverains prévues dans ce décret. Cette charte, après celui de la Chambre d'Agriculture et du CD 38, a reçu l'aval de la Préfecture, ce qui l'a rendue juridiquement opposable, et fut un coup dur pour la charte de bon voisinage qui se retrouvait mise dans l'ombre.

. Et bien sûr la crise sanitaire qui a bloqué la plupart des initiatives que nous avions prévues.

En 2021, malgré la persistance de la crise sanitaire, un fait majeur s'est produit le 19 mars 21; les chartes départementales validées par les préfectures, ont été déclarées non conformes à la constitution par le Conseil Constitutionnel, suite à un recours déposé par un groupe d'associations de défense des citoyens.

Et maintenant, nous revenons à la situation qui prévalait fin 2019, et NNS repart sur le terrain pour déployer cette avancée concertée qu'est la charte de Bon voisinage pour la nuciculture en Isère, tout en faisant le nécessaire pour faire revenir à la table de discussion la filière nucicole qui s'est servi du prétexte de la participation de NNS dans le film sur la noix diffusé sur France 5 fin 2020, pour couper le dialogue avec NNS. Cette action de déploiement se fera en partenariat avec les communautés de communes et les communes, par un dialogue respectueux et raisonné.

Notre seule force étant le nombre, votre soutien est indispensable pour avancer; pour adhérer à NNS (10€) en un clic:

Bureau de l'association NNS

Contre l'utilisation des néonicotinoïdes tueurs d'abeille

Le gouvernement a lancé une consultation publique et nous n’avons que jusqu’au 25 janvier pour dire STOP au gouvernement. Monique, faisons en sorte de faire entendre toutes les voix - majoritaires en France - de celles et ceux qui sont contre un retour des pesticides tueurs d’abeilles : participez à cette consultation publique et faites participer vos contacts.

Tout le monde peut participer à cette consultation publique et donner son avis. Soyons donc nombreux à le faire. Pour enrichir votre avis avec des données scientifiques sur la nocivité de ces pesticides tueurs d'abeilles, des ONG partenaires ont rédigé un excellent document avec toutes les informations nécessaires.

le voici : taper ici

vous pouvez aussi reprendre ce texte:

Modèle de texte à copier/coller :
« Par la présente, je me permets de vous faire part de mon opposition à l’égard de la réautorisation des insecticides contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam produites par les multinationales Bayer et Syngenta.
Comme vous le savez, au regard de la réglementation européenne, cette réautorisation ne peut qu’être dérogatoire, strictement limitée dans le temps et dans l’espace et justifiée par une menace réelle et dûment vérifiée.
Or, l’avis de l’ANSES n°202°-SA-0124 est un concentré d’imprécisions qui ne peut que remettre en cause la volonté du gouvernement de réautoriser, nationalement, ces insecticides « tueurs d’abeilles ». En page 9 de l’avis, les experts de l’agence écrivent "l’évaluation des risques n’a pas pu être finalisée pour le thiamethoxam". Plus loin, "pour les larves, la valeur de toxicité utilisée est provisoire". Encore plus loin, "les études en champ avec mesures de résidus dans des cultures suivantes n’ayant pas été considérées suffisamment robustes par l’agence européenne, une évaluation n’a pas pu être réalisée". Ou encore et encore "Aucune étude en champ évaluant les effets à court, moyen et longs termes sur les abeilles solitaires n’est disponible […] Il n’est pas possible d’exclure un risque pour les abeilles, les bourdons, et les abeilles solitaires".
Pendant ce temps là, les études se multiplient mettant en évidence un effondrement massif et soudain des populations d'insectes.
Alors même que l’autorisation de mise sur le marché a été accordée pour ces deux molécules voilà plus de 10 ans, il est pour le moins scandaleux que l’agence française d’évaluation en soit encore à reconnaître qu’elle ne sait rien ou presque quant aux effets écosystémiques.
Ce que l’on sait par contre, c’est que la menace, largement amplifiée par la filière betteravière pour obtenir la réautorisation des insecticides néonicotinoïdes, n’est nullement avérée pour la saison 2021. Une réautorisation unilatérale de ces deux molécules, sans tenir compte de la pression réelle des pucerons, contreviendrait, à coup sur à l’article 53 du règlement (CE) européen n°1107/2009.
Par cette contribution, je vous demande de bien vouloir mener à bien de nouvelles évaluations permettant d’objectiver la réalité de la « menace » vis-à-vis de la jaunisse du puceron. En attendant, je vous rappelle formellement mon opposition déterminée à la réautorisation des insecticides néonicotinoïdes. »

Pour une agriculture paysanne, durable et respectueuse de l'environnement

GSE s'attache à promouvoir une agriculture durable

- qui assure le maintien d’exploitations viables sur tout le territoire,

- qui permette l'installation de jeunes agriculteurs sans investissements démesurés

- qui respecte l’eau , l’environnement, les sols,

- qui assure la production d’aliments sains et de qualité , et pour cela, GSE privilégie une agriculture biologique et de proximité (pour éviter au maximum les transports routiers)

- qui préserve la biodiversité , tant en ce qui concerne la faune et la flore sauvage que les espèces cultivées et les variétés animales d’élevage.,

- qui assure la diversité des paysages (maintien des prairies d’altitude et de coteaux , entretien de haies ...)

- GSE s’oppose à la culture des OGM , soutient le mouvement des « faucheurs volontaires » .

-GSE s'oppose à la prolifération des élevages hors sol de type industriel ( élevages porcins générateurs de lisiers, poulaillers industriels, fermes dite"de mille vaches"....)

-GSE souhaite la limitation au maximum, et la suppression à terme de l'usage des pesticides, engrais chimiques et autres intrants destructeurs

GSE est membre d'Alliance PEC Isère( Paysans- ecologistes-consommateurs): contact@alliancepec-isere.org