L'Association Grésivaudan Sud Ecologie créée en 1988 a pour objet la protection de l'Environnement et la diffusion des idées et thèmes de l'Ecologie.Elle regroupe une trentaine d'adhérents et concerne le canton de Saint Marcellin et les communes voisines des cantons de Pont en Royans et Vinay dans le département de l'Isère.. Membre de la FRAPNA -Isère depuis 1995 , elle est depuis décembre 2005 agréée pour la protection de l'Environnement par la Préfecture de l'Isère.
L'association se réunit en séance plénière une fois par an ( AG et environ) et en CA ouvert de façon régulière
L'association GSE est ouverte à tous ceux que les questions d'environnement préoccupent et intéressent . L'association GSE travaille en collaboration avec l'association Astre dans un collectif "Astre-GSE"
Le samedi 19 novembre 2022 à 9h30/11h30salle 11 à Saint Laurent(entrée par la porte à côté de la médiathèque)
Ordre du jour de l’AG :
Rapport d’activité et bilan moral par le président
Bilan financier par le trésorier.
Décision éventuelle d’arrêter l’association
Le collectif Astre-GSE, suite des programmes
Questions diverses
On prévoit un apéro de fin de réunion.
Lors de votre arrivée, si la porte en bas est fermée, vous passez un coup de fil à l’un(e) d’entre nous ; on viendra l’ouvrir.
projection d'un film sur le Ladakh "Ce que nous avons peut-être perdu" qui retrace les échanges scolaires organisés par Christiane Mordelet, entre des enfants français et ladakhis.
"La vérité sort de la bouche des enfants. Des enfants Ladakhis, qui vivent dans leur vallée protégée du monde derrière un col à 5 700 mètres fermé l’hiver, vont porter un regard si lucide sur notre mode de vie qu’il en est vertigineux. A l’occasion d’un échange scolaire France/Ladakh, ils nous questionnent et nous renvoient involontairement un jugement sans concession sur notre culture, notre mode de vie, sur « ce que nous avons peut-être perdu »".
La projection aura lieu, en présence des réalisateurs Ch.Mordelet et Stanzin Dorjal Gya, le lundi 21 novembre à 20 heures au cinéma le Méliès de Saint Marcellin, tarif unique à 4 euro.
On peut lire des détails sur le film, et aussi sur les auteurs
voir le texte du CR
Voici le dernier rapport de l'association NOIX,Nature,Santé à propos du changement de la- Charte d’engagement des utilisateurs agricoles de produits phytopharmaceutiques.'
Et voici un exemple de réponse envoyée par un de nos membres à la Consultation Publique:
"Habitant riverain de noyeraies, j'ai salué l'effort de négociation des nuciculteurs et des associations de
riverains en Sud Grésivaudan qui a abouti à la signature d'une Charte incitative de bon voisinage pour la
nuciculture en décembre 2019.
Cette charte suggérait aux agriculteurs de respecter une distance de 10m des habitations pour la
pulvérisation des traitements, ce qui était bien inférieur à une distance souhaitable mais un compromis
négocié et accepté de tous. Si le traitement se fait par vent nul, c'est déjà un progrès.
J'apprends que le projet de nouvelle charte veut réduire à 5m cette distance, ce qui veut dire dans la réalité
aucun effet réel de prévention des risques. Je m'oppose donc à cette mesure.
Je souhaiterai comme la plupart des riverains, avant des mesures contraignantes pour préserver la santé
des agriculteurs et des riverains, a minima que la future charte aille dans le sens de la protection des
personnes et de l'environnement et ne fasse par marche arrière par rapport aux acquis !
Cette charte doit être spécifique à la nuciculture qui pose des problèmes particuliers du fait de la
monoculture de fait dans notre région." L . J.
Semaine des alternatives aux pesticides.
Le jeudi 24 mars à 19h 30 au cinéma Les Méliès à Saint Marcellin, dans le cadre de la semaine des alternatives aux pesticides, le collectif des associations locales ASTRE-GSE, Noix nature santé vous invite à venir voir le film de Frederic Tellier, Goliath, un film fort sur la toute puissance des lobbyistes et de leurs alliances et à participer ensuite à un débat sur ce thème et sur la situation locale.
Frederic Tellier filme le combat de victimes des pesticides dans le milieu agricole et de leur avocat face au lobby des grandes industries:
France, professeure de sport le jour, ouvrière la nuit, milite activement contre l’usage des pesticides. Patrick, obscur et solitaire avocat parisien, est spécialiste en droit environnemental. Mathias, lobbyiste brillant et homme pressé, défend les intérêts d’un géant de l’agrochimie. Suite à l’acte radical d’une anonyme, ces trois destins, qui n’auraient jamais dû se croiser, vont se bousculer, s’entrechoquer et s’embraser....
Un thriller écologique et politique qui bénéficie de dialogues efficaces par de savoureux acteurs vous attend. Venez nombreux echanger avec nous.
FNE et la transition écologique, un dossier à consulter
nouvelles informations: info récente et adhesion possible
et lettre récente envoyée aux maires
Votre association est sensible aux dangers de l'usage intensif des pesticides. Notre agriculture productiviste, grosse consommatrice de pesticides qui empoisonnent notre environnement et la biodiversité et affectent notre santé, nous touche au premier plan dans nos zones rurales et rurbaines.
Le ministère de l'agriculture a choisi la période des fêtes ( du 21 décembre au 11 janvier), pour conduire l'enquête publique nécessaire avant la promulgation d'un nouveau décret visant à réguler l'utilisation des pesticides à proximité des lieux d'habitations (pour mémoire un premier décret avait été promulgué le 27/12/2019, et dénoncé pour ses mesures de protection dérisoires; il a été retoqué en 2021 par le Conseil Constitutionnel et le Conseil d'Etat, obligeant le gouvernement à revoir sa copie).
Cependant, la nouvelle proposition n'apporte aucune amélioration pour la protection des habitants puisque l'on pourra toujours venir pulvériser des produits parfois hautement toxiques à 3 mètres de votre habitation pour les cultures basses ou à 5 mètres pour l'arboriculture.
Il reste 10 jours pour tenter de faire échec à cette tentative de passage en force, en répondant à cette consultation publique; :
via le lien "shake ton politique":
Nous avons depuis deux ans mobilisé tous les recours politiques possibles pour faire progresser ce sujet de santé publique, mais en vain; le vrai pouvoir est dans les lobbys du monde agricole, et le seul levier d'action possible est une réponse massive des citoyens inquiets à juste titre pour leur santé (en même temps qu'elles tentent de réduire à peau de chagrin les quelques mesures de protection des populations exposées, les autorités viennent de classer le cancer de la prostate comme maladie professionnelle pour les travailleurs agricoles en contact avec les pesticides!).
Nous vous suggérons de faire suivre cet appel à répondre à cette consultation gouvernementale à tous vos adhérents et à leurs contacts, afin de pouvoir peser sur les décisions en cours d'élaboration.
Nous vous présentons mes meilleurs voeux de bonheur et "santé" pour 2022
Bureau de l'association Noix Nature Santé
des npuvelles: la préfecture refuse la plateforme, voir article DL et suite
Pour s'opposer à l'installation de cette plateforme ULM , une association "La sourde oreille" s'est créée et vous invite à la rejoindre.
voir les détails. Réunion le 3juin à 18h, préau de la salle des fêtes de Saint Hilaire village
Nouvelles zones vulnérables aux nitrates d'origine agricole, Déclaration d'intention d'engagement dans le
dispositif d'accroissement des capacités d'élevage
Par arrêtés du préfet coordonnateur de bassin Rhône-Méditerranée du 23 juillet 2021 portant désignation et
délimitation des zones vulnérables aux nitrates d'origine agricole, les communes de Saint Appolinard, Bessins,
Chevrières, Murinais et Varacieux ont été intégrées en zones vulnérables.
Cette évolution du périmètre des zones vulnérables est une résolution faisant suite à la dégradation de la qualité
des ruisseaux de la Cumane et du Merdaret selon le paramètre nitrates avec une composante d'origine agricole
avérée (en présence de marqueurs pesticides spécifiques associés aux nitrates).
depuis le film sur la noix passé à la télé, l'association Noix Nature Santé nous fait le point sur sa situation et vous invite à participer.
Dans le cadre du projet de révision des zones vulnérables aux nitrates,
la prise en considération des échanges en concertation préalable (à l'ordre du jour du comité départemental de l'eau de l'Isère du 14 janvier dernier) puis la consultation sur la base du projet définitif opérée au niveau du bassin, ont abouti à la signature des arrêtés en objet par le préfet coordonnateur de bassin le 23 juillet dernier.
L'accès aux documents et les éléments caractérisant plus particulièrement l'actualisation des zones vulnérables en Isère sont accessibles sur les liens suivants :
révision des zones vulnérables
à 11 h place du champ de Mars pour quelques prises de paroles et une déambulation en direction de la gare. ( déclarée en préfecture,), le rassemblement a réuni une belle centaine de participants
Cet événement qui était à l'initiative de personnes issues de différentes associations ou collectifs locaux, dont le collectif ASTRE-SAT-GSE avait pour but aussi d'annoncer une prochaine réunion au mois de juin, plus organisée, plus festive.
La CRIRAD vous demande de signer la pétition :
Non à la libération des matériaux contaminés
Le gouvernement s’apprête à modifier la réglementation . Les déchets radioactifs métalliques produits par le démantèlement des installations nucléaires pourront être “libérés” et recyclés dans les filières conventionnelles si leur niveau de contamination ne dépasse pas les limites autorisées (dites “seuils de libération”). Ils ne seront plus soumis à aucun contrôle et se retrouveront, à terme, dans notre environnement quotidien. De l’acier contaminé sera déclaré “non radioactif” par l’Administration alors que sa radioactivité artificielle (normalement égale à 0 Bq/kg) pourra atteindre 100 Bq/kg, 1 000 Bq/kg, et jusqu’à 10 millions de Bq/kg !
L’absence de contamination doit rester la norme
D’après les autorités, la « libération » des métaux contaminés aura un impact sanitaire négligeable et permettra d’économiser les ressources naturelles et les capacités des installations de stockage de déchets radioactifs.
Nous considérons que la priorité est d’isoler les déchets radioactifs des êtres vivants pendant tout le temps où ils restent nocifs. Si les autorités veulent économiser les capacités de stockage, elles doivent d’abord rendre obligatoire la densification des déchets métalliques afin de réduire les 85% de vide qui les composent ! (1)
Par ailleurs, rien ne garantit que le recyclage des métaux contaminés dans le domaine public permette d’économiser les ressources naturelles. Le bilan réel dépend de paramètres qui ne sont pas maîtrisés. EDF et Orano reconnaissent, de plus, que le recyclage à l’intérieur du secteur nucléaire est possible (fabrication de conteneurs en acier pour les déchets radioactifs) mais ils écartent cette option à cause d’un surcoût.
Nous demandons que toutes les options de gestion des déchets de très faible activité soient étudiées et que soient retenues les plus favorables à l’environnement et à la santé (même si elles sont plus onéreuses pour les exploitants). La gestion des déchets radioactifs doit rester à la charge de ceux qui les produisent, sans transfert de risques sur les générations actuelles et futures.
voir article sur le projet de loi et l'arrêté sur les néonicotinoïdes tueurs d'abeilles
Association Agir pour l'environnement :
La plus haute juridiction administrative rejette ainsi le recours des ONG Agir pour l’environnement, Terre d’abeilles et Fédération nature et progrès, de la Confédération paysanne et du Syndicat national d’apiculture qui réclamaient en urgence l’interdiction du retour de ces insecticides « tueurs d’abeilles ».
Nous voulons toujours des coquelicots, mais nous voulons surtout des paysans.
En raison du confinement le collectif Astre-GSE a donc annulé le dernier rassemblement des coquelicots qui devait se tenir le vendredi 6 novembre. Le but était de faire connaitre la situation et les projets du mouvement national « nous voulons des coquelicots ». Ce mouvement a donc arrêté d’organiser les rassemblements nationaux depuis septembre, date à laquelle ont été remis à la ministre Barbara POMPILI les 1.135.134 signatures de l’appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse ; à la suite de la plainte morale que les représentants des coquelicots lui ont lue, la ministre a elle-même signé l’appel ! voir : "Nous voulons des coquelicots" sur You Tube
Les signatures ont été remises au gouvernement ce qui n’a pas empêché celui-ci de faire voter par les députés et sénateurs la réautorisation de l’utilisation des néonicotinoïdes, tueurs d’abeilles, (interdits en 2018 suite aux études de l’ANSES), pour les producteurs de betterave à sucre. Argument fallacieux avancé : sans ce pesticide, ce sera la fin de l’industrie sucrière en France et un coup dur pour la production d'agrocarburants (type SP95-E10). Et pourtant, la France, "sans néonicotinoïdes depuis 2016 pour la betterave, produit bien plus que la moyenne européenne ! Pour rappel au pire cette baisse sera de 8 à 10% cette année [2020] avec un impact très important de la sécheresse. Si la France « descend » à 76 t/ha, elle resterait 3e ex aequo avec les Pays-Bas en terme de rendement à l’hectare, soit très au-dessus de la moyenne européenne et largement devant l’Allemagne, 2ème pays producteur UE qui a fait plus de 15 tonnes de moins que nous à l’hectare lors de la précédente récolte..." (source « Générations futures »). Des associations envisagent d’engager une procédure judiciaire afin de contester cette décision prise sous la pression des lobbies de l'agrochimie.
Le mouvement des coquelicots propose aux groupes locaux qui ont manifesté pendant deux années d’entrer dans une nouvelle « aventure » et de se transformer en « Nous voulons des paysans »(voir sur internet)un mouvement qui demande avec force la sortie en dix ans de l’agriculture industrielle pour recréer une agriculture qui permette d’arrêter la disparition des paysans . Mais il n’existe plus pour l’heure de coordination nationale. Le collectif ASTRE-GSE a créé depuis 2 ans un groupe alim-agri dont l’objectif est de promouvoir l’agriculture bio locale. Pour cela, il travaille actuellement dans trois directions : -recensement et prise de contact avec les producteurs bio locaux. -promotion de la restauration scolaire à partir de produits bio et locaux cuisinés sur place. -réflexion à la mise en place de régies municipales pour des productions maraîchères locales complémentaires. Et il a publié lors du premier confinement une carte permettant de se fournir chez des producteurs locaux, carte mise à jour. Ce groupe s’inscrit donc tout à fait dans le nouveau programme et les personnes qui souhaiteraient s’investir peuvent prendre contact avec le groupe (groupe-alim@astre-asso.org).
La réunion qui devait avoir lieu lieu le Lundi 26 Octobre à la MDA de Saint Marcellin de 18h30 à 20h.,Vu la situation "covid",a eu lieu en vodéo conférence. mit.jit.si
au programme: le dernier RDV des coquelicots en novembre supprimé ou pas, ou mis le samedi matin? et la suite à donner : "nous voulons des paysans".
voir le compte rendu
Vendredi 3 juillet à 18h30, c'étaitr le retour du rassemblement des coquelicots devant la mairie de Saint Marcellin.
Commencer la "bataille des métabolites"est la nouvelle acion des coquelicots
Le monde des pesticides est décidément celui de tous les mystères. Nos autorités ont soigneusement évité de nous parler de ce que deviennent les pesticides. Or ils changent sans arrêt de structure chimique, car c’est dans leur nature. Quand un pesticide rencontre une plante ou un sol, quand il reçoit de l’eau, quand il a froid ou chaud, quand il est avalé par une abeille, un oiseau, un ver de terre, il se transforme. Ce processus de dégradation est inévitable. Bien que les connaissances précises manquent, on pense qu’en moyenne, un pesticide pourrait former entre 4 et 10 métabolites. Peut-être est-ce davantage.
Les quelques documents officiels disponibles indiquent que nombre de métabolites sont aussi toxiques, voire davantage que les pesticides d’où ils proviennent. Or, la loi ne fait pas de différence entre pesticide et métabolite. C’est la même chose. Quand on distribue de l’eau potable au robinet, il ne faut pas dépasser 0,1 microgramme par litre par pesticide (ou métabolite) pris individuellement, et 0,5 microgramme par litre pour tous les pesticides (ou métabolites) retrouvés. Au-delà, on doit stopper la distribution ou obtenir une dérogation, et promettre une solution. Ce point est fondamental.
Nous étions une trentaine de militants présents qui nous sommes chargés de continuer à faire signer l'appel. Nous avons proposé de préparer une lettre pour nos nouveaux élus communaux.
Les rassemblements nationaux des coquelicots se sont terminés en septembre et les signatures de l'appel des coquelicots(1,2 millions) ont été portées à la Ministre de l'Ecologie qui l'a elle même signé... Le groupe Astre GSE envisage un rassemblement le vendredi 6 novembre à 18h 30 pour faire le point de la situation ey voir ce que l'on fait localement.
pour infos consulter les "actualités" sur le site "nous voulons des coquelicots"
C'est avec une grande tristesse que GSE a appris le décès de Régis Dorey qui fut pendant longtemps un membre actif et dynamique de notre association et membre du bureau de GSE pendant olusieurs années. Notre association transmet ses condoléances à sa famille et à ses proches.
Le collectif d’associations ASTRE (Actions Solidaires pour la TRansition Energ’éthique) et GSE (Grésivaudan-Sud Ecologie) a mis en place une carte participative des producteurs alimentaires locaux en Sud-Grésivaudan et Royans, consultable en ligne sur le lien suivant : gogocarto
Ce projet de carte s’inscrit dans un travail collaboratif que mène le collectif ASTRE-GSE depuis environ un an autour des questions d’alimentation et d’agriculture sur notre territoire, dans un but de résilience et de recherche de solutions d’auto-suffisance alimentaire. L’objectif est donc de valoriser et de promouvoir les différentes productions agricoles locales du Sud-Grésivaudan et du Royans. Nous avons constaté le besoin de nombreux producteurs de faire connaitre leurs produits et leurs modes de distribution, d'autant plus en cette période de pandémie et depuis la suspension de certains marchés.
Dans le cadre de la semaine pour des alternatives aux pesticides, le collectif "Astre-GSE-SAT" organise avec le cinéma Les Méliès à Saint Marcellin une projection du film, 26 mars à 20h ( 4€)
"Champ de luttes, semeurs d'utopie", un film documentaire de Mathilde Syre :
Bien sur le film ne sera pas diffusé à la date prévue. En attendant je vous propose de le regarder sur votre écran internet en allant sur ce site.
puis en faisant ce mot de passe : Syre2020
Pour ce rassemblement des coquelicots qui a compté au maximum des présents 55 personnesqui ont suivi ce superbe concert donné par Kevin (Kewenka); la presse était présente: le Mémorial de l'Isère et le dauphiné libéré.
Le vendredi 7 février à 18h 30, rassemblement des coquelicots devant la mairie de Saint Marcellin. Pour fêter la suite de notre mouvement en 2020, notre ami musicien et chanteur Kevin Quentric viendra nous offir un petit concert de 18h 30 à 19h15 et nous nous réchaufferons autour d'un jus de pomme chaud.
Venez nombreux, car rien n'est gagné et bien que nous ayons dépassé le million de signatures de notre appel contre les pesticides, ceux ci , hélas continuent à être utilisés: le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer que la vente des pesticides a explosé en France, augmentant de 24% entre 2017 et 2018, malgré les engagements du Grenelle et les dotations du plan Écophyto 2 !
Les distances minimales d'épandage des pesticides par rapport aux habitations sont fixées à 5 et 10 mètres selon les types de cultures à partir du 1er janvier, avec des possibilités de dérogation en cas d'accord locale, une foutaise…
Cependant quand les citoyens, les élus s'impliquent on commence à voir des progrès; ainsi la signature de la Charte signée entre l'association Noix, Nature, Santé et les représentants des nuciculteurs locaux; ainsi des maires continuent d'entrer en résistance civile comme Xavier Duvignaud ,maire de Saint-Eugène, en Saône-et-Loire. « J’ai fait le choix d’entrer en désobéissance civile, en publiant le 3 janvier 2020 un arrêté anti-pesticides, pour dénoncer la carence de l’Etat et protéger mes concitoyens, comme la biodiversité de notre village ».
Nous pouvons aussi intervenir avant les élections municipales : voir la préparation des élections municipales: contribution du collectif, pétition Astre
La charte de bon voisinage en vallée de l'Isère a été signée en mairie de Vinay ce mardi 10 décembre. Vous trouverez en pièce jointe, le texte de la charte, la lettre d informations de l'association.
Dans la deuxième quinzaine de janvier 2020, nous nous retrouverons pour informer, débattre, et discuter de la mise en pratique de la charte. Nous vous informerons de la date et du lieu.
Bonnes fêtes à toutes et à tous.
Cordialement
Sylvia Vieuguet, pour le bureau de l'association Noix Nature Santé.
Malgré le froid, un public local invité par Espace nature isère et des membres du collectif Astre- GSE de Saint Marcellin se sont retrouvés à 18h près de la mairie de l’Albenc pour affirmer leur opposition aux pesticides de synthèse. Après une présentation de l’appel des coquelicots qui a recueilli à ce jour plus de un million de signatures, les participants, avec enthousiasme, ont chanté en choeur une série de chansons sur les « coquelicots »accompagnés par le duo « Nadine et Max » qui les ont ensuite régalés de chansons des années 60/70 tandis qu’ils se réchauffaient en appréciant un jus de pomme chaud et que les enfants participaient aux jeux installés par ENI.
Les organisateurs ont annoncé qu’il n’y aurait pas de rassemblement le 3 janvier car les vacances de Noël ne seront pas terminées mais on reste mobilisés et le prochain rassemblement aura donc lieu le vendredi 7 février 2020.
« Après-demain »… pour agir dès aujourd’hui vers une transition écologique !
C’est devant une salle comble qu’a eu lieu jeudi 5 décembre dernier la soirée-débat autour du film « Après Demain » de Cyril Dion. Trois ans après le succès planétaire du documentaire « Demain », le réalisateur revient sur le terrain faire le point sur les avancées d’actions citoyennes entreprises suite à « Demain », en compagnie de la journaliste Laure Noualhat, enquêtrice de renom sur les fronts de l’écologie. La journaliste questionnant l’impact réel de petites initiatives face à l’optimisme manifesté par Cyril Dion…
Ce film met en lumière des citoyens, des élus et des entrepreneurs qui se disent « Pourquoi pas ? », « Pourquoi ça ne marcherait pas si nous nous agissons ensemble, concrètement, localement pour limiter le réchauffement climatique et faire face à la situation sans précédent à laquelle est confrontée l'humanité... »
Cette soirée était à l’initiative d’un collectif d’associations et d’organisations * locales qui se coordonnent déjà pour initier des actions citoyennes en faveur d’une transition écologique sur notre territoire et qui ont animé le débat succédant au film.
Parmi les échanges et constats, relevons : l’avancée indéniable d’une prise de conscience élargie, l’importance des initiatives d’habitants qui se rassemblent localement en petits groupes… mobilisations qui peuvent aussi progresser et tenir sur la durée si elles reçoivent l’appui des élus et une structuration politique…
Des informations, des propositions : le souhait d’habitants de disposer de plus de jardins partagés (à St Marcellin, des habitants mentionnent une liste d’attente pour accéder à un jardin partagé…), l’action citoyenne « Nous voulons des Coquelicots » qui a rappelé ses rassemblements les 1ers vendredis de chaque mois devant les mairies pour appeler à l’interdiction de tous les pesticides de synthèse, l’existence d’autres acteurs locaux de la transition à associer comme l’association Aplomb qui forme à l’éco-construction, les maraîchers et producteurs locaux travaillant en circuits courts sur le territoire, etc.
En conclusion, 3 grandes idées :
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Le vendredi 8 novembre, comme chaque mois, le rassemblement des « coquelicots » contre l’usage des pesticides de synthèse a regroupé une cinquantaine de personnes devant la mairie de Saint Marcellin malgré le froid à 18h30. L’appel national lancé par le mouvement « nous voulons des coquelicots » il y a maintenant un peu plus d’un an a recueilli plus de 965 000 signatures et espère atteindre le million en décembre. Chaque mois, il y a environ 600 rassemblements dans toute la France, plus de 110 maires (comme celui de Malleval) ont pris des arrêtés pour limiter ou interdire l’usage des pesticides pour protéger leurs administrés (récemment, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a donné raison aux maires de Sceaux et Gennevilliers).
La campagne actuelle est menée particulièrement contre les SDHI, « des pesticides qui entendent trucider champignons et moisissures dans les récoltes. Ils sont partout : sur 80% des surfaces de blé, sur l’orge, les arbres fruitiers, les tomates, les semences, les pommes de terre, les terrains de foot et de sport, les golfs ; des scientifiques de réputation mondiale ont prévenu dès octobre 2017 les autorités. Pour eux, le danger est immense, car les SDHI s’attaquent à la fonction respiratoire de tous les êtres vivants et donc aux humains ».
Pierre Feugier, président de GSE (Grésivaudan-Sud Écologie), est intervenu pour faire connaitre le dernier congrès national des apiculteurs à Mâcon : plusieurs scientifiques ont fait part de leurs recherches dont Luc Belzunces de l’INRA d’Avignon qui a étudié les effets des « cocktails » de pesticides (2, 3, 4 différents ensemble) et démontré qu’à très faibles doses (0,1nanogramme) ils ont des effets destructeurs sur les abeilles et les vers de terre…
Sylvia Vieuguet, présidente de l’association « noix, nature, santé » dont le nombre d’adhérents augmente régulièrement a annoncé que les discussions pour élaborer une charte avec les représentants des nuciculteurs locaux afin de protéger les habitants, les écoles de l’épandage de pesticides, arrivent à leur fin ; la dernière réunion devrait finaliser la charte vers la mi-décembre, un premier pas en avant en espérant que la charte soit ensuite respectée.
Enfin, l’invité, maraicher bio de Saint-Hilaire du Rosier, Cyril Fatoux a fait une intervention de grande qualité :
Premier constat, à l’installation sur les sur les 4 hectares qu’il a acquis, il découvre des sols « morts » et un environnement sans vie.
Il considère que depuis l’après-guerre, les sols agricoles, du fait de l’apport d’engrais minéraux ou chimiques, d’une part se sont appauvris, ne sont plus devenus que des « supports » et que d’autre part, l’utilisation inconsidérée des pesticides a conduit à une perte de biodiversité considérable.
Il pense que le patrimoine agricole millénaire, cet héritage préservé par les anciens paysans, cultivateurs, a été littéralement exploité par les dernières générations dont les agriculteurs ne sont que les acteurs de cette société.… En bon français on parle « d’exploitation agricole » (comme d’exploitation minière), Cyril est aussi un « exploitant agricole » mais c’est une appellation qui le révolte car ses pratiques sont littéralement opposées …
Pour faire du maraichage, il a dû se battre pour redonner vie aux sols : parcelliser ses terrains, planter des petites haies à fruits, semer des engrais verts, faire des apports de matière organique et d’amendements naturels, en évitant des labours profonds.
De même, il a pu arriver à se passer des produits toxiques en permettant aux prédateurs naturels de résoudre les attaques de parasites, par exemple pour les pucerons ou la piéride du chou.
Après 12 ans de travail acharné, il commence à récupérer les fruits de son obstination, sa terre revit, les oiseaux et les auxiliaires lui permettent de ne plus se préoccuper des ravageurs. Donc une autre forme d’agriculture est possible. Le problème essentiel est économique : comme la très grande majorité des agriculteurs, il a du mal à vivre de son travail, car les prix des récoltes sont fixés au niveau mondial sans tenir compte de la quantité de travail fournie, et sans véritable adéquation avec leurs qualités (plus ou moins 30% de valeur nutritive selon le mode de culture), écologiques … et éthiques.
Il considère qu’il appartient au monde paysan, toutefois sans avoir eu de transmission culturelle et de compétences familiales qui lui semblent être des atouts majeurs pour conduire une propriété agricole. Mais, il ne comprend pas, que des collègues qu’il respecte, puissent traiter leurs champs mitoyens à son maraichage sans précaution aucune, pour son travail, sa santé, et celle des riverains.
Cyril a été longuement applaudi par l’auditoire qui a apprécié la clarté de son propos, son ouverture, son enthousiasme et son courage pour garder le cap malgré les difficultés….
Le prochain rassemblement « des coquelicots » aura lieu à l’Albenc le vendredi 6 décembre, organisé par Espace Nature Isère avec la participation du collectif ASTRE-GSE-SAT qui propose également de se retrouver le jeudi 5 déc. à 20h au cinéma « les Méliès » pour la projection du film « Après demain ».
Vendredi 4 octobre, le nouveau rassemblement des coquelicots organisé par le collectif « Astre-(Actions Solidaires pour la TRansition Energ'éthique) ‐ GSE (Grésivaudan Sud Écologie) ‐ SAT (Saint‐Antoine en Transition) » devant la mairie de saint Marcellin a regroupé un peu plus de 40 personnes. Pierre Feugier, le président de GSE a rappelé les dangers des pesticides nicotinoïdes sur la santé des insectes, des oiseaux et des humains, en insistant sur la nécessité de retrouver une véritable agriculture s’appuyant sur de vrais connaissances agronomiques et non le développement d’une agro-industrie chimique( qui empoisonne l’air, détruit les sols et réduit drastiquement les emplois agricoles). La limite proposée par le gouvernement de 5 à 10m des habitations pour l’emploi des pesticides parait complètement ridicule. Monique Baudoin a parlé du rassemblement devant le tribunal administratif de Grenoble pour défendre le Maire de Saoû (drôme) qui avait pris le même arrêté que le maire de Malleval pour interdire l’emploi de pesticides à 150 m des zones d’habitation ; beaucoup d’associations et d’élus étaient présents dont le maire de Grenoble. Néanmoins l’arrêté a été suspendu par le TA. Le maire de Saoû a décidé de faire appel.
Le collectif n’a pas eu encore vraiment de retour de la lettre envoyée à tous les maires de La communauté Saint Marcellin- Vercors-Isère pour leur demander de mettre à l’ordre du jour d’un conseil municipal une discussion sur un soutien au mouvement des coquelicots.
Enfin ,les organisateurs ont présenté la lettre du mouvement des coquelicots (865 000 signatures de l’appel) qui dénonce un nouveau scandale, celui des fongicides SDHI : « Avec l’affaire des pesticides SDHI, une opportunité sans égale nous est offerte. Un, faire éclater au grand jour que notre grande agence de protection, l’ANSES, a partie liée avec le lobby des pesticides. Deux, empêcher que se réalise la catastrophe dénoncée par des scientifiques qui ont prouvé l’extrême dangerosité de ces fongicides . Des affiches ont été réalisées pour ça…. Si nous sommes assez nombreux à harceler démocratiquement toutes nos autorités, jusqu’à nos conseillers municipaux, il est possible d’obtenir dans les mois qui viennent le retrait du marché de ce nouveau poison. C’est maintenant, ou nous n’aurons plus tard que nos yeux pour pleurer une nouvelle tragédie. »
Le collectif a donc commandé des affiches qui seront distribuées lors du prochain rassemblement qui aura lieu le vendredi 8 novembre ( et non le 1er, afin de ne point transformer les coquelicots en chrysantèmes…), toujours devant la mairie de saint Marcellin.
nous avons participé au rassemblement devant le tribunal administratif de Grenoble pour apporter notre soutien au Maire de Saoû (drôme) qui avait pris le même arrêté que le Maire de malleval et passait en procès le 30 septembre. Quelques photos...
Le tribunal administratif de Grenoble a pris sa décision ce merdredi 02 octobre. Il suspend l'arrêté anti-pesticides de Daniel Gilles. Selon nos confrères du Dauphine, " le tribunal administratif soutient que le maire est incompétent pour édicter une telle réglementation. Par ailleurs, il indique qu' "il n'existe pas de situation de péril imminent ou de circonstances locales particulières justifiant l'arrêté ".
L'affaire n'est pas pour autant terminée, Daniel Gilles a déclaré qu'il faisait appel de cette décision. » FR3 Auvergne-rhone alpes.
Lors du rassemblement pour l'arrêt de l'utilisation des pesticides de synthèse le vendredi 6 septembre à 18h30 devant la mairie de saint marcellin, le collectif ASTRE-GSE-SAT a fait connaitre à la grosse cinquantaine de présents, le texte de fabrice Niccolino sur les nouveaux fongicides SDHI, particulièrement toxiques. Des pétitions sont actuellement en circulation sur cette question.
Nous avons également lu la lettre envoyée aux maires de la Communauté Saint marcellin-vercors-isère pour leur demander de mettre à l'ordre du jour d'un conseil municipal le soutien à notre mouvement"nous voulons des coquelicots", sachant que de nombreuses communes l'ont déjà fait dans le pays ( voir sur le site "nous voulons des coquelicots")
Et nous avons présenté et fait signer une lettre de soutien au Maire de Malleval en Vercors, seule commune de l'Isère a avoir pris un arrêté pour limiter l'usage des pesticides. M. Le Maire de Malleval, Vincent Bayot nous a fait la surprise d'arriver à la fin du rassemblement et il nous a appris que la préfecture lui avait enjoint de retirer son arrêté et qu'il avait refusé ; nous lui avons donc remis la lettre de soutien et il nous a fait parvenir cette belle lettre de remerciement:
"Bonjour
Je souhaitais à nouveau remercier toutes les personnes qui ont signé la pétition vendredi.
Comme je vous l’ai annoncé, j’ai refusé de retirer mon arrêté. Un courrier a été envoyé en préfecture samedi pour justifier cette décision. Il m’était reproché de méconnaître le fait qu’un maire ne peut utiliser le principe de précaution en dehors de ses compétences, et que les produits phytosanitaires relèvent du ministère de l’Agriculture. J’ai répondu qu’il n’était pas question du principe de précaution, puisque la dangerosité des produits est avérée et non supposée. Par ailleurs, des zones sensibles - comme les écoles - font déjà l’objet de mesures particulières, ce qui reconnaît la dangerosité des pesticides et implique le besoin de protéger la population, ce qui est pour moi une mesure de sauvegarde. Le gouvernement propose une distance de protection de 5 à 10 m. C’est bien sûr insuffisant et ne tient compte, ni de l’orientation/vitesse du vent, ni de la direction/puissance d’épandage. Néanmoins, c’est déjà une petite victoire, car le besoin de protéger toute la population est ainsi reconnu. Il reste à obtenir des contraintes réalistes et efficaces sur les conditions d’épandage.
Bonne semaine à toutes et à tous,
Vincent Bayot"
Vous pouvez retrouver les articles parus dans la presse locale: le Dauphiné libéré, le Mémorial,
Une interview du maire de Malleval est à regarder sur TV Vercors
Le prochain rendez vous est bien sûr le prochain premier vendredi, le 4 Octobre
Les coquelicots sont en fleur en juin
Nous avons la chance d’avoir encore dans notre région, sur les bords des routes qui ne sont plus traités de superbes coquelicots en fleurs. Bien sûr, la campagne « nous voulons des coquelicots » continue ; l’association nationale a organisé même pour le 7 juin le mariage coquelicots-climat car la lutte contre l’emploi des pesticides chimiques se situe dans la même ligne que la défense du climat : « Les deux seules batailles qui comptent pour tous se rejoignent. Un climat enfin stabilisé dans un monde sans oiseaux, c’est une vision d’horreur. Une planète avec des papillons, mais pliant sous les typhons et ravagée par les sécheresses et les inondations, c’est l’épouvante. »
le vendredi 7 juin à 18h30 place d’Armes le rassemblement a encore réuni une cinquantaine de personnes, comme le montre l'article joint du Dauphiné Libéré
campagne « glyphosate dans les urines » : les prélèvements ont eu lieu le 14 juin dès 6h du matin salle 11 rue saint laurent en présence d'un huissier; 31 personnes ont participé à cette première campagne. voir article DL
Ce vendredi 5 mai, une cinquantaine de personnes se sont à nouveau rassemblées devant la Mairie de Saint Marcellin sous la bannière « nous voulons des coquelicots », pour rappeler leur opposition à l’utilisation des pesticides de synthèse. Pierre Feugier, président de l’association GSE a fait l’historique du mouvement commencé en septembre 2018 et qui a permis de récolter dans toute la France déjà plus de 640000 signatures ; il a rappelé la présence de pesticides dans les eaux « potables » de la plupart de nos communes ( à l’exception de quelques unes : Vinay, saint lattier, Montagne…). Ensuite le représentant de la campagne de détection du glyphosate dans les urines, a annoncé que le chiffre de 40 personnes étant atteint les analyses vont avoir lieu dans notre zone vers le 12 juin. Puis la présidente de « Noix, Nature, santé »(association devenue saint marcellinoise)a présenté la charte de bonne pratique élaborée avec des nuciculteurs. Un article est paru dans le dauphiné du dimanche
Les manifestants se retrouveront et ils espèrent plus nombreux le vendredi 7 juin prochain.
En attendant, ils vous invitent à aller voir le spectacle "Manger" à Saint Just de Claix le vendredi 17 mai
des coquelicots dans nos coteaux en 2018
Suite aux réunions d'information qui ont eu lieu à Saint Hilaire du Rosier et saint Marcellin, organisées par le collectif anti-linky, nous proposons à tous ceux qui le souhaitent d'entrer en contact avec le collectif pour recevoir des informations ou signaler vos démarches :
On peut contacter le collectif vial'adresse mail suivante :stoplinky.sudgresivaudan@gmail.com.
Cette adresse est accessible par les personnes qui constituent le bureau. Ensuite, nous répondons en fonction d'un secteur octroyé à chaque membre du bureau. Nous nous consultons pour répondre aux demandes spécifiques pour lesquelles nous n'avons pas de réponse immédiate.
Toutes les personnes qui le souhaitent peuvent nous contacter, nous pouvons les aider si c'est leur souhait, à entreprendre les démarches visant à refuser le compteur linky .
Plus nous sommes nombreux, plus nous avons une chance d'être entendus.
Pour des informations détaillées au plan national on peut aller sur le site refus linky
on peut aussi signer la pétition
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans la terre, dans nos rivières, dans l’eau du robinet, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveaux nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères. Depuis plus de 20 ans, de nombreuses études établissent un lien entre l’usage des pesticides et de nombreuses maladies. Déjà en 2013, l’INSERM publiait un recueil d’études alarmant de 2000 pages sur l’épidémiologie internationale. En France, de nombreux médecins constatent l’augmentation des maladies chroniques : cancers, troubles de la fertilité, maladies neurologiques, diabète, autisme, malformation à la naissance et troubles psychomoteurs chez les enfants etc. . . .. Près de 2000 d’entre eux se sont regroupés en association*pour alerter les pouvoirs publics (*association Alerte Médecins Les Pesticides). Un groupe international de chercheurs d’une vingtaine de pays a listé les effets dévastateurs des pesticides, particulièrement les neurotoxiques, sur les écosystèmes. Leurs conclusions publiées dans la revue scientifique « environnemental science and pollution research » sont sans appel. En 15 ans, un tiers des oiseaux ont disparu , la moitié des papillons en 20 ans.Les insectes pollinisateurs dont les abeilles meurent par milliards. Il en est de même pour les batraciens.
Face à l’inaction de nos dirigeants et les puissants lobbys de l’agrochimie, le collectif d’association GSE, ASTRE et NOIX NATURE SANTE vous invite à participer à l’appel national à la résistance pour l’interdiction des pesticides, le Vendredi 5 avril à 18h30 devant la Mairie de Saint-Marcellin à 18h30. Ce soir-là, la parole sera donnée aux représentants d’apiculteurs. Nous espérons être très nombreux pour ce grand rassemblement. Venez avec des pancartes et des coquelicots que vous aurez fabriqués en vous inspirant des conseils donnés sur le site (https://nousvoulonsdescoquelicots.org).
Le rassemblement sera suivi d’un pot de l’amitié organisé par les associations GSE et ASTRE à la Bioccoop de St Marcellin Centre (apporter un verre si possible). On pourra aussi avoir tous les renseignements sur la campagne analyse du glyphosate dans notre corps.
profitez en aussi pour soutenir de jeunes agriculteurs bio en voie d'installation.:
Le changement climatique est le plus grand défi environnemental auquel nous devons faire face, chacun de nous peut agir !
On n’y pense pas toujours, mais les aliments que l’on choisit de mettre dans nos assiettes ont un énorme poids sur le changement climatique. L’agriculture et l’alimentation, sont la principale source d’émission de gaz à effet de serre, et représentent 30 %des émissions totales de gaz à effet de serre dans les pays développés. La consommation de produits d’origine animale, est la cause n°1 de pollution, avant les transports !
Dans le secteur agricole, le principal levier d’action consiste à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, liées à la fertilisation azotée. Les légumineuses qui ont la capacité à fixer l’azote de l’air dans le sol ont un rôle majeur à jouer. En se substituant aux engrais azotés de synthèse, les légumineuses deviennent des alliées incontournables dans la lutte contre le réchauffement climatique, elles contribuent à faire des sols agricoles un puits de carbone.
Encore mieux : non contentes d’être des alliées idéales de l’agronome et de l’agriculteur, les légumineuses se mangent, elles peuvent être délicieuses, elles sont également bonnes pour notre santé, comme source de protéines, elles peuvent remplacer la viande.
A travers quelques exemples concrets, le film nous présente un autre modèle agricole, non seulement plus respectueux de l’environnement et bon pour notre santé, mais également, plus rémunérateur pour les agriculteurs.
Le nouveau rassemblement du mouvement « nous voulons des coquelicots », demandant l’arrêt des pesticides de synthèse a regroupé une quarantaine de personnes devant la mairie de Vinay à l’appel du collectif Astre GSE et de l’association « Noix, Nature, santé ». Le président de GSE, Pierre Feugier a pris la parole pour expliquer la nocivité des pesticides et particulièrement des neurosystémiques pour lesquels il ne faut plus raisonner en microgrammes mais en nanogrammes. Il a signalé que dans de très nombreuses communes du Sud Grésivaudan l’eau du robinet contenait de fortes proportions de pesticides ( à l’exception de quelques communes, dont Vinay et saint Lattier). Puis la présidente de « noix, nature, santé » Sylvia Vieuguet a expliqué le combat local mené par son association pour essayer de limiter au maximum l’emploi des pesticides dans les noyeraies et les discussions menées avec des nuciculteurs , des élus locaux, des responsables agricoles pour éviter les traitements près des écoles, des habitations et pour trouver des techniques de remplacement moins nocives. Un des responsables de la campagne « mesurez le glyphosate dans vos urines » a collecté des inscriptions qui continuent.
La soirée s’est terminée sur un verre de jus de fruits de l’amitié offert par Noix nature santé et Pierre Feugier a appelé à un très grand rassemblement des coquelicots pour le vendredi 5 avril à nouveau à Saint Marcellin, en faisant appel à la mobilisation des apiculteurs.
Rassemblement des coquelicots le 1er février
Un petit compte rendu par Aline Pennors du rassemblement du 1er février à saint Marcellin:
Nous étions une 50quantaine, malgré le froid et la pluie…
Après un petit rappel de ma part sur le sens et l'importance de notre action et sur le fait qu'il y avait un livre à dévorer, sur le rappel de la Loi Labbé,( la loi Labbé) un jeune faucheur volontaire, en relation avec ceux de l'Ariège a dit qu'il avait déjà fait le tour de toutes les jardineries du coin et qu'il n'y avait plus de pesticides interdits en rayon ; ensuite Daniel Breuil a parlé du site Facebook et à inciter toutes les personnes qui le souhaitent à s'exprimer dessus et/ou publier des photos. Puis Martial nous a parlé de l'action qu'il fait avec les gilets jaunes, concernant le tri des déchets : deux personnes se sont joints à lui pour rédiger une lettre recommandée à la comcom.
Puis Linda la maraichère a présenté son projet d'installation et là, je crois que Michel ou Jacques Roubaud, a pris la parole pour dire que l'on était hors sujet.... ce à quoi j'ai répondu qu'il était aussi question d'environnement et de culture sans glyphosate mais l'intervention de Linda a été très courte.
Comme première action, il a été décidé à l'unanimité d'adresser une lettre aux maires pour qu'ils se prononcent sur l'interdiction des pesticides dans leur commune : là encore, 4 personnes se sont proposées (dont Martial) ; ils nous montreront le résultat le 1° mars.
Puis rappel du prochain rassemblement le vendredi 1° mars à Vinay avec un premier RV à 18h05 sur la place d'Armes pour co-voiturage .
Ensuite échange avec la journaliste, Cécile Alibert : son article est à surveiller ce vendredi et direction l'espace Saint Laurent, salle 11 ou Christian et Geneviève avaient tout préparé. : nous étions une grosse trentaine. Projection du Clip, puis discussion et appel à inscription : pendant les échanges et pendant que Christian, le faucheur de St Antoine et Geneviève expliquaient le déroulement de la procédure, un cahier circulait pour que les personnes qui le souhaitent s'inscrivent ; nous avons récolté une trentaine d'inscription pour effectuer une analyse avec la présence d'un huissier. campagne "glyphosate" recherche dans les urines
Fin de la réunion vers 20h45. Bonne impression.
Lundi 4 un article de frédérique Gelas est également paru dans le Dauphiné Libéré avec une photo sous le titre :
Le collectif « nous voulons des coquelicots » s’est réuni vendredi soir
« Les pesticides s’invitent dans le grand débat »
voir le compte rendu du débat du lundi 4
- Le rassemblement du vendredi 1er mars aura lieu à Vinay, avec l'association "noix, nature, santé" et notre collectif Astre-Gse.
- Nous souhaitons faire un très gros rassemblement à Saint Marcellin le vendredi 5 avril.
Malgré le froid et les vacances ce sont quatre vingt personnes qui se sont encore retrouvées devant la mairie puis Biocoop ce vendredi 4 janvier pour dire leur détermination à voir cesser l’usage des pesticides le plus vite possible. Plusieurs intervenants se sont succédés sur les marches de la mairie pour apporter des informations sur la toxicité des « phytosanitaires » de synthèse : Aline Pennors a rappelé les objectifs de la campagne « Nous voulons des coquelicots », parmi lesquels une cartographie nationale de l’usage des pesticides où la vallée de l’Isère et la Drôme (surtout dans les vignes) sont plutôt haut placées ; Pierre Feugier a insisté sur le rôle destructeur des insecticides néonicotinoïdes même utilisés à faible dose ; Christian Astori a rappelé la manière de participer à la « campagne glyphosate »permettant l’analyse de la présence de pesticides dans les urines… Les signatures continuent d’arriver et les pétitions de se remplir . Une page facebook va être ouverte pour le collectif .
Après les discours les participants sont allés se réchauffer devant Biocoop en dégustant un délicieux vin chaud apprécié des plus grands et un succulent chocolat qu’ont adoré les enfants présents ; la soirée s’est terminée en chanson ( écrite, interprétée et jouée par les jeunes employés de Biocoop et leurs amis) en espérant pour tous une heureuse année de mobilisation fleurie de coquelicots. voir news
Après le succès du rassemblement du 7 déc à l’appel national, « nous voulons des coquelicots », nous vous invitons à revenir Vendredi 4 janvier 2019 à 18H30
devant la Mairie de St Marcellin et Bio Coop Centre ville.
Pour fêter une nouvelle année où nous espérons atteindre les 5 millions de signatures (nous en sommes à 425000), le collectif Astre-GSE vous propose Chocolat chaud et vin chaud
préparés par GSE et Bio Coop( si possible amener un verre pour les déguster) ; apprenez aussi les chansons que vous trouverez ici et que les artistes se préparent :
Belle réussite du rassemblement du vendredi 7 décembre, où, répondant à l’appel national de l’association « Nous voulons des coquelicots », c’est un peu plus d’une centaine de personnes qui sont venues, passées ou restées de 18h30 à 19h30 pour dire leur volonté de tenir jusqu’à l’interdiction définitive des pesticides de synthèse. Deux à trois fois plus nombreux que le 2 novembre, venus aussi d’horizons plus divers ( quelques gilets jaunes parmi eux) les manifestants se sont d’abord rassemblés devant la mairie de Saint Marcellin où les représentantes du collectif Astre GSE ont rappelé l’origine du mouvement, lu la lettre nationale qui appelle chacun à faire signer la pétition autour de soi, à contribuer à élaborer une carte de France des pesticides et à semer partout coquelicots, bleuets et autres fleurs sauvages…Depuis les marches de la mairie, ils ont entonné en chœur une adaptation des « gentils coquelicots ».
« … peu à peu la nature se vide De vie sauvage, soyons lucides
C’est à cause des pesticides qu’ya plus d’coquelicots, m’sieurs dames, qu’ya plus de coquelicots…
Ces poisons partout répandus, jusque dans chaque individu
Dans la terre , dans chaque goutte d’eau, ya plus de coquelicots…. »
Puis tout le monde s’est déplacé jusqu’à la terrasse devant Biocoop Centre-ville, rejoints par de nouveaux arrivants pour déguster un délicieux bol de soupe fabriquée par des bénévoles du collectif et de Biocoop dans l’atelier du magasin. Ce fut un moment convivial et militant où d’autres associations présentes sont intervenues : « Noix , nature et santé » une association récente créée dans la zone de la grande Communauté de communes et qui compte déjà 170 adhérents ; « Campagne Glyphosate » dont le représentant C . Astori a projeté un court film clip intitulé « j’ai des pesticides dans les urines, et toi ? » ; il s’agit de participer à une campagne d’analyses d’urines accompagnée d’un éventuel dépôt de plainte : de nombreux formulaires d’inscription ont été distribués. On peut s’en procurer en ccliquant sur "analyses d'urines" en rouge..
Chacun est reparti avec sa feuille de pétition et la volonté de revenir le prochain premier vendredi du mois de janvier. voir aussi la rubrique "contre les pesticides"
le 2 novembre à saint marcellin:
Dans le cadre de la semaine pour des alternatives aux pesticides,
GSE avait organisé la projection du film "Insecticide mon amour"
en collaboration avec le cinéma Les Méliès à Saint Marcellin le dimanche 20 mars à 17h30.
la salle de cinéma était pleine (plus de 100 personnes) et le public est resté presqu'en totalité pour suivre les explications données par
Pierre Feugier, apiculteur et président de notre association GSE et de l'association "les fruits retrouvés et participer au débat sur ce sujet.
Une réussite que cette soirée que le réalisateur qui en a été informé par la programatrice des Méliès a bien appréciée.